L'amant du poivre d'âne

Name: L'amant du poivre d'âne
Brand: Magnan, Pierre
SKU: PR-9782070384297
Price: 1.95 EUR
Availability: InStock
Rating: 3.9 (36 reviews)

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Le Pitch

Pierre Magnan nous conte dans ce roman autobiographique son histoire d'enfant bas-alpin au début de l'entre-deux-guerres. À travers la description de sa vie, il nous entraîne dans le sillage des paysans des villes qui vivent à Manosque et qui la quittent quotidiennement pour aller travailler aux champs. Son apprentissage de cette âpre vie est nourri du déclin et de la mort de la civilisation du cheval à Manosque - commune sans doute à d'autres régions où peu à peu la mécanisation agricole se développe - d'où s'ensuivra la ruine de la plupart des petits paysans citadins. Le regard de l'enfant est ainsi éduqué par cette lente décrépitude qui, en quelque sorte, fonde le devenir du romancier, car ce déclin s'accompagne d'un abandon progressif de la langue provençale. Mais la nostalgie de cette enfance, de cette vie d'avant, la saveur chamelle de cette langue d'autrefois, Magnan le Conteur, par la magie de son talent, nous les restitue ici. On les savoure, on s'en nourrit, et partout flotte autour de nous l'odeur du poivre d'âne dont on ne pourra plus jamais se déprendre. Afficher moinsAfficher plus

Contenu

4ème de couverture

Pierre Magnan nous conte ici sa petite enfance, d'aussi loin que ses souvenirs reviennent, et à leur gré, entre 1925 et 1931. Il naît dans les Alpes-de-Haute-Provence - le cadre de l'essentiel de ses romans -, à Manosque. À l'époque, le village compte 3 500 habitants. La plupart vivent de la terre. Chaque foyer a sa bête de somme - âne, cheval ou mulet - et une charrette ; on parle le patois. Les tantes, les oncles, les amis proches, l'inoubliable Marie Priape, les voisins... de ces gens de Manosque, Magnan brosse de savoureux portraits, truculents, tendres, et toute la vie du village est recréée. Non sans nostalgie, toutefois : car Magnan se rappelle avoir vu les anciennes structures, que ses ancêtres croyaient éternelles, se transformer ou disparaître, en même temps que la langue provençale, les bêtes de somme, et l'odeur pourtant tenace, associée à l'enfance, du poivre d'âne.

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Magnan, Pierre

L'amant du poivre d'âne

3.9

(36)

1,95 €

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Le Pitch

Pierre Magnan nous conte dans ce roman autobiographique son histoire d'enfant bas-alpin au début de l'entre-deux-guerres. À travers la description de sa vie, il nous entraîne dans le sillage des paysans des villes qui vivent à Manosque et qui la quittent quotidiennement pour aller travailler aux champs. Son apprentissage de cette âpre vie est nourri du déclin et de la mort de la civilisation du cheval à Manosque - commune sans doute à d'autres régions où peu à peu la mécanisation agricole se développe - d'où s'ensuivra la ruine de la plupart des petits paysans citadins. Le regard de l'enfant est ainsi éduqué par cette lente décrépitude qui, en quelque sorte, fonde le devenir du romancier, car ce déclin s'accompagne d'un abandon progressif de la langue provençale. Mais la nostalgie de cette enfance, de cette vie d'avant, la saveur chamelle de cette langue d'autrefois, Magnan le Conteur, par la magie de son talent, nous les restitue ici. On les savoure, on s'en nourrit, et partout flotte autour de nous l'odeur du poivre d'âne dont on ne pourra plus jamais se déprendre. Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet

L'Amant du poivre d'âne

Auteur

Editeur

Format

Poche

Publication

05 novembre 1991

Pages

416

Taille

17.9 x 10.9 x 1.8 cm

Poids

202

ISBN-13

9782070384297

Contenu

4ème de couverture

Pierre Magnan nous conte ici sa petite enfance, d'aussi loin que ses souvenirs reviennent, et à leur gré, entre 1925 et 1931. Il naît dans les Alpes-de-Haute-Provence - le cadre de l'essentiel de ses romans -, à Manosque. À l'époque, le village compte 3 500 habitants. La plupart vivent de la terre. Chaque foyer a sa bête de somme - âne, cheval ou mulet - et une charrette ; on parle le patois. Les tantes, les oncles, les amis proches, l'inoubliable Marie Priape, les voisins... de ces gens de Manosque, Magnan brosse de savoureux portraits, truculents, tendres, et toute la vie du village est recréée. Non sans nostalgie, toutefois : car Magnan se rappelle avoir vu les anciennes structures, que ses ancêtres croyaient éternelles, se transformer ou disparaître, en même temps que la langue provençale, les bêtes de somme, et l'odeur pourtant tenace, associée à l'enfance, du poivre d'âne.

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