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Le Bel été

3.8

(201)

Audience : Adulte - Grand Public
Le Pitch
Amazon.fr À lire certaines pages du Bel Été, les premiers films de Fellini reviennent en mémoire : fins de nuits blêmes, dialogues décousus, visages creusés par une lumière d'aube. Mais les rires s'éteignent vite chez Pavese. En ville comme à la campagne, on étouffe, on cherche vainement son bonheur, sa délivrance au contact des autres, on parle comme on grifferait la pierre des immeubles ou la terre des collines, ces ombres noires, froides et muettes. Jeunes, par petits groupes, les personnages de Pavese glissent, se heurtent, s'étreignent, se repoussent, papillons voletant sans but ni espoir. La vie file insaisissable entre les doigts. L'écriture seule demeure, pure et subtile, qui avec Entre femmes seules prend relief, épaisseur : en elle une voix s'affirme, où le poète semble trouver sa paix, pour mieux apprivoiser, peut-être, cette mort qui viendra le cueillir, un an plus tard. --Scarbo Présentation de l'éditeur Trois nouvelles : trois lumières, trois douleurs. De la première phrase du recueil : " A cette époque-là c'était toujours fête ", aux derniers mots recouvrant d'un calme linceul le corps d'une suicidée, l'écriture fouille le plein jour de l'activité humaine jusqu'à y toucher le néant et la mort. Un peu comme un œil fasciné passe te repasse sur la blessure d'un beau visage. C'est la fêlure d'angoisse qui accompagne une pâle amoureuse dans tous les trajets (Le Bel été). Puis c'est l'acharnement incertain de trois jeunes gens à suivre autour de la ville les doubles traces de viveurs fatigués et de la nature pléthorique (Le Diable sur les collines). C'est enfin la fièvre vaine qui fait s'agiter quelques femmes volées à elles-mêmes et dissipées en paroles de pure perte (Femmes entre elles). L'art de Pavese est de travailler une matière tout en éclats, les éclats douloureux de l'unité mythique à jamais perdue. Mais ce deuil est en suspension dans une lumière rendre. Mais cette poussière d'instants a été pulvérisée par un virtuose de la pudeur. Le désarroi est immergé dans les plaisirs, on s'offre nu au soleil, on se soûle d'odeurs, on travaille à sa vie. La souffrance parle au discours indirect, on dirait que sa voix est assourdie par une fatigue heureuse. Un an après la parution de ce livre, Pavese mettait, comme on dit, fin à ses jours. C'était le 27 août 1950, un bel été. Quatrième de couverture Trois nouvelles, trois lumières, trois douleurs. De la première phrase du recueil : "À cette époque-là c'était toujours fête", aux derniers mots recouvrant d'un calme linceul le corps d'une suicidée, l'écriture fouille le plein jour de l'activité humaine jusqu'à y toucher le néant et la mort. Un peu comme un œil fasciné passe et repasse sur la blessure d'un beau visage. C'est la fêlure d'angoisse qui accompagne une pâle amoureuse dans tous ses trajets (Le Bel Été). Puis c'est l'acharnement incertain de trois jeunes gens à suivre autour de la ville les doubles traces de viveurs fatigués et de la nature pléthorique (Le Diable sur les collines). C'est enfin la fièvre vaine qui fait s'agiter quelques femmes volées à elles-mêmes et dissipées en paroles de pure perte (Femmes entre elles).L'art de Pavese est de travailler une matière tout en éclats, les éclats douloureux de l'unité mythique à jamais perdue. Mais ce deuil est en suspension dans une lumière tendre. Mais cette poussière d'instants a été pulvérisée par un virtuose de la pudeur. Le désarroi est immergé dans les plaisirs, on s'offre nu au soleil, on se soûle d'odeurs, on travaille à sa vie. La souffrance parle au discours indirect, on dirait que sa voix est assourdie par une fatigue heueuse.Un an après la parution de ce livre, Pavese mettait, comme on dit, fin à ses jours. C'était le 27 août 1950, un bel été.»Ludovic Janvier. Biographie de l'auteur Né le 9 septembre 1908 à San Stefano Belbo (Piémont), Cesare Pavese, après un bref passage dans l'enseignement, commence à traduire les auteurs anglais et américains, puis travaille à partir d Afficher moinsAfficher plus

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Amazon.fr À lire certaines pages du Bel Été, les premiers films de Fellini reviennent en mémoire : fins de nuits blêmes, dialogues décousus, visages creusés par une lumière d'aube. Mais les rires s'éteignent vite chez Pavese. En ville comme à la campagne, on étouffe, on cherche vainement son bonheur, sa délivrance au contact des autres, on parle comme on grifferait la pierre des immeubles ou la terre des collines, ces ombres noires, froides et muettes. Jeunes, par petits groupes, les personnages de Pavese glissent, se heurtent, s'étreignent, se repoussent, papillons voletant sans but ni espoir. La vie file insaisissable entre les doigts. L'écriture seule demeure, pure et subtile, qui avec Entre femmes seules prend relief, épaisseur : en elle une voix s'affirme, où le poète semble trouver sa paix, pour mieux apprivoiser, peut-être, cette mort qui viendra le cueillir, un an plus tard. --Scarbo Présentation de l'éditeur Trois nouvelles : trois lumières, trois douleurs. De la première phrase du recueil : " A cette époque-là c'était toujours fête ", aux derniers mots recouvrant d'un calme linceul le corps d'une suicidée, l'écriture fouille le plein jour de l'activité humaine jusqu'à y toucher le néant et la mort. Un peu comme un œil fasciné passe te repasse sur la blessure d'un beau visage. C'est la fêlure d'angoisse qui accompagne une pâle amoureuse dans tous les trajets (Le Bel été). Puis c'est l'acharnement incertain de trois jeunes gens à suivre autour de la ville les doubles traces de viveurs fatigués et de la nature pléthorique (Le Diable sur les collines). C'est enfin la fièvre vaine qui fait s'agiter quelques femmes volées à elles-mêmes et dissipées en paroles de pure perte (Femmes entre elles). L'art de Pavese est de travailler une matière tout en éclats, les éclats douloureux de l'unité mythique à jamais perdue. Mais ce deuil est en suspension dans une lumière rendre. Mais cette poussière d'instants a été pulvérisée par un virtuose de la pudeur. Le désarroi est immergé dans les plaisirs, on s'offre nu au soleil, on se soûle d'odeurs, on travaille à sa vie. La souffrance parle au discours indirect, on dirait que sa voix est assourdie par une fatigue heureuse. Un an après la parution de ce livre, Pavese mettait, comme on dit, fin à ses jours. C'était le 27 août 1950, un bel été. Quatrième de couverture Trois nouvelles, trois lumières, trois douleurs. De la première phrase du recueil : "À cette époque-là c'était toujours fête", aux derniers mots recouvrant d'un calme linceul le corps d'une suicidée, l'écriture fouille le plein jour de l'activité humaine jusqu'à y toucher le néant et la mort. Un peu comme un œil fasciné passe et repasse sur la blessure d'un beau visage. C'est la fêlure d'angoisse qui accompagne une pâle amoureuse dans tous ses trajets (Le Bel Été). Puis c'est l'acharnement incertain de trois jeunes gens à suivre autour de la ville les doubles traces de viveurs fatigués et de la nature pléthorique (Le Diable sur les collines). C'est enfin la fièvre vaine qui fait s'agiter quelques femmes volées à elles-mêmes et dissipées en paroles de pure perte (Femmes entre elles).L'art de Pavese est de travailler une matière tout en éclats, les éclats douloureux de l'unité mythique à jamais perdue. Mais ce deuil est en suspension dans une lumière tendre. Mais cette poussière d'instants a été pulvérisée par un virtuose de la pudeur. Le désarroi est immergé dans les plaisirs, on s'offre nu au soleil, on se soûle d'odeurs, on travaille à sa vie. La souffrance parle au discours indirect, on dirait que sa voix est assourdie par une fatigue heueuse.Un an après la parution de ce livre, Pavese mettait, comme on dit, fin à ses jours. C'était le 27 août 1950, un bel été.»Ludovic Janvier. Biographie de l'auteur Né le 9 septembre 1908 à San Stefano Belbo (Piémont), Cesare Pavese, après un bref passage dans l'enseignement, commence à traduire les auteurs anglais et américains, puis travaille à partir d Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
Le Bel été: TROIS ROMANS
Editeur
Format
Poche
Publication
21 avril 1978
Traduction
Arnaud, Michel
Audience
Adulte - Grand Public
Pages
336
Taille
19 x 12.5 x 2.5 cm
Poids
476
ISBN-13
9782070299263

Contenu

4ème de couverture

Trois nouvelles, trois lumières, trois douleurs. De la première phrase du recueil : "À cette époque-là c'était toujours fête", aux derniers mots recouvrant d'un calme linceul le corps d'une suicidée, l'écriture fouille le plein jour de l'activité humaine jusqu'à y toucher le néant et la mort. Un peu comme un œil fasciné passe et repasse sur la blessure d'un beau visage. C'est la fêlure d'angoisse qui accompagne une pâle amoureuse dans tous ses trajets (Le Bel Été). Puis c'est l'acharnement incertain de trois jeunes gens à suivre autour de la ville les doubles traces de viveurs fatigués et de la nature pléthorique (Le Diable sur les collines). C'est enfin la fièvre vaine qui fait s'agiter quelques femmes volées à elles-mêmes et dissipées en paroles de pure perte (Femmes entre elles).L'art de Pavese est de travailler une matière tout en éclats, les éclats douloureux de l'unité mythique à jamais perdue. Mais ce deuil est en suspension dans une lumière tendre. Mais cette poussière d'instants a été pulvérisée par un virtuose de la pudeur. Le désarroi est immergé dans les plaisirs, on s'offre nu au soleil, on se soûle d'odeurs, on travaille à sa vie. La souffrance parle au discours indirect, on dirait que sa voix est assourdie par une fatigue heueuse.Un an après la parution de ce livre, Pavese mettait, comme on dit, fin à ses jours. C'était le 27 août 1950, un bel été.»Ludovic Janvier.Biographie de l'auteurNé le 9 septembre 1908 à San Stefano Belbo (Piémont), Cesare Pavese, après un bref passage dans l'enseignement, commence à traduire les auteurs anglais et américains, puis travaille à partir de 1936 dans une grand
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