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Artaud, Antonin

Cahiers d'Ivry serie #2

Cahiers d'Ivry, I, II

4.4

(4)

Audience : Adulte - Haut niveau
Le Pitch
Les "Cahiers d'Ivry" réunissent les derniers écrits d'Antonin Artaud, où il poursuit sa réflexion sur le Théâtre de la Cruauté, l'inspiration poétique et la présence du démoniaque en lui. Dans ces textes, il questionne son existence littéraire, son rapport à la folie et sa quête d'une poésie totale. Le premier volume couvre la période de février à juin 1947, tandis que le deuxième rassemble les textes de juin 1947 à mars 1948, peu avant sa mort. Artaud y mêle les mots, les dessins et les manifestes dans une langue incandescente et visionnaire. Afficher moinsAfficher plus

Artaud, Antonin

Cahiers d'Ivry serie #2

Cahiers d'Ivry, I, II

4.4

(4)

76,00 €
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76,00 €

Le Pitch

Les "Cahiers d'Ivry" réunissent les derniers écrits d'Antonin Artaud, où il poursuit sa réflexion sur le Théâtre de la Cruauté, l'inspiration poétique et la présence du démoniaque en lui. Dans ces textes, il questionne son existence littéraire, son rapport à la folie et sa quête d'une poésie totale. Le premier volume couvre la période de février à juin 1947, tandis que le deuxième rassemble les textes de juin 1947 à mars 1948, peu avant sa mort. Artaud y mêle les mots, les dessins et les manifestes dans une langue incandescente et visionnaire. Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
Cahiers d'Ivry, I, II
Editeur
Format
Coffret
Publication
20 octobre 2011
Editeur
Grossman, Évelyne
Audience
Adulte - Haut niveau
Pages
2352
Taille
24.4 x 15.4 x 7.4 cm
Poids
2272
ISBN-13
9782070135752

Contenu

4ème de couverture

Les derniers Cahiers d'Ivry constituent la fin des Œuvres complètes d'Antonin Artaud. Tome I : Ce volume couvre la période qui s'étend de février à juin 1947. Inlassablement, il continue d'y mettre en espace ce qu'il nomme son nouveau Théâtre de la Cruauté. Que signifie avoir «un esprit qui littérairement existe» ? C'est la question qu'il posait à ses débuts à Jacques Rivière, le directeur de La NRF. Vingt ans plus tard, après une longue traversée d'enfermements asilaires, la question est réapparue. C'est bien en effet cette fondamentale question de l'inspiration - question qui hanta aussi les surréalistes - qu'il reprend sans relâche : comment commence-t-on à écrire ? Qui écrit, qui pense en moi ? Quel démon s'empare du Verbe humain avant qu'il ait commencé à penser ? Au fil des pages, les lettres se mettent en mouvement, un rythme progressivement émerge, accompagné de coups, de cris : chorégraphie de gestes et de voix, dessins semés sur la feuille. «Je ne suis jamais né», répète-t-il depuis son enfermement dans l'asile de Rodez, et donc je ne peux pas mourir. À entendre comme production infinie d'écriture, système perpétuel, «machine de souffle», prolifération sans fin d'un corps sans organes. C'est donc là, au creux des pages, entre les pages et les lignes, d'un cahier à l'autre, que s'opère «la matérialisation corporelle et réelle d'un être intégral de poésie» (lettre du 6 octobre 1946 à Henri Parisot). Tome II : Ce deuxième volume des Cahiers d'Ivry (juin 1947 - mars 1948) présente les derniers écrits d'Antonin Artaud, jusqu'à sa mort, le 4 mars 1948. Il y reprend sa théorie du Théâtre de la Cruauté, l'élargissant aux dimensions du cosmos tout entier. Ces ultimes cahiers sont, plus que jamais, la dramaturgie d'une lutte : contre Dieu, les esprits, le sexe humain, l'inconscient, la poésie littéraire, le corps où il étouffe, l'obscénité de la mort... Il y explore une fois encore cette contradiction douloureuse : comment affecter le spectateur, le lecteur, comment jouir à travers lui de ces sensations que je ne puis ressentir dans mon propre corps ? «Je n'ai pas de corps», répète-t-il, dans les années vingt. Cruauté est le nom de cette logique paradoxale. Ce qui le hante alors ? Le modèle théâtral et christique de la transsubstantiation corporelle. La répétition au théâtre, il l'a toujours dit, est une réitération. Chaque fois, il s'agit de refaire le trajet vital du geste, puisé dans sa source corporelle : respiration, circulation du sang entre les corps, mouvements articulés du verbe, vibrations corporelles des mots lancés, cri de la vie. Il est seul à présent sur cette ultime scène, celle des petits cahiers où il joue tous les rôles - dernière tentative peut-être d'hystériser la scène d'écriture, pour combattre la violence psychotique qui, toujours, menace.Biographie de l'auteurNé à Marseille le 4 septembre 1896, Antonin Artaud est poète, dramaturge, acteur, metteur en scène mais aussi dessinateur. Le refus par Jacques Rivière de ses premiers poèmes donne lieu à une correspondance, publiée dans La NRF dès 1924. Suit notamment L'Ombilic des limbes, dans lequel il proclame : «Je ne prétends pas autre chose que montrer mon esprit.» Antonin Artaud collabore au mouvement surréaliste. Interné pendant près de dix ans, il est rendu à la liberté en 1946 à la suite de démarches effectuées par ses amis. Il continue d'écrire jusqu'à sa mort à Ivry en 1948.
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