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Le Djihad et la mort

3.8

(9)

Audience : Adulte - Grand Public
Le Pitch
Présentation De Khaled Kelkal en 1995 à l’attentat de Nice en 2016, pratiquement tous les terroristes se font exploser eux-mêmes ou tuer par la police, sans vraiment chercher à fuir et sans que leur mort soit nécessaire à la réalisation de leur action. Mohammed Merah reprendra la phrase attribuée à Oussama ben Laden et systématiquement reprise avec des variantes : « Nous aimons la mort, vous aimez la vie. » La mort du terroriste n’est pas une possibilité ou une conséquence malheureuse de son action, elle est au cœur de son projet. L’on retrouve cette même fascination pour la mort chez le djihadiste qui rejoint Daech : l’attentat-suicide est la finalité par excellence de son engagement. Et si c’était cela, le vrai danger ? Non pas les dégâts infligés, mais l’effet de terreur. Car la force de Daech est de jouer sur nos peurs. Et cette peur, c’est la peur de l’islam. Le seul impact stratégique des attentats est leur effet psychologique : ils ne touchent pas la capacité militaire des Occidentaux ; ils ne touchent l’économie qu’à la marge ; ils ne mettent en danger les institutions que dans la mesure où nous les remettons nous-mêmes en cause, avec le sempiternel débat sur le conflit entre sécurité et État de droit. La peur, c’est celle de l’implosion de nos propres sociétés. Olivier Roy, directeur de recherche au CNRS, enseigne à l’Institut universitaire européen de Florence. Il a notamment publié, au Seuil,L’Islam mondialisé(2002),La Sainte Ignorance. Le temps de la religion sans culture(2008) etEn quête de l’Orient perdu(2014). Afficher moinsAfficher plus

Le Djihad et la mort

3.8

(9)

16,00 €
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16,00 €

Le Pitch

Présentation De Khaled Kelkal en 1995 à l’attentat de Nice en 2016, pratiquement tous les terroristes se font exploser eux-mêmes ou tuer par la police, sans vraiment chercher à fuir et sans que leur mort soit nécessaire à la réalisation de leur action. Mohammed Merah reprendra la phrase attribuée à Oussama ben Laden et systématiquement reprise avec des variantes : « Nous aimons la mort, vous aimez la vie. » La mort du terroriste n’est pas une possibilité ou une conséquence malheureuse de son action, elle est au cœur de son projet. L’on retrouve cette même fascination pour la mort chez le djihadiste qui rejoint Daech : l’attentat-suicide est la finalité par excellence de son engagement. Et si c’était cela, le vrai danger ? Non pas les dégâts infligés, mais l’effet de terreur. Car la force de Daech est de jouer sur nos peurs. Et cette peur, c’est la peur de l’islam. Le seul impact stratégique des attentats est leur effet psychologique : ils ne touchent pas la capacité militaire des Occidentaux ; ils ne touchent l’économie qu’à la marge ; ils ne mettent en danger les institutions que dans la mesure où nous les remettons nous-mêmes en cause, avec le sempiternel débat sur le conflit entre sécurité et État de droit. La peur, c’est celle de l’implosion de nos propres sociétés. Olivier Roy, directeur de recherche au CNRS, enseigne à l’Institut universitaire européen de Florence. Il a notamment publié, au Seuil,L’Islam mondialisé(2002),La Sainte Ignorance. Le temps de la religion sans culture(2008) etEn quête de l’Orient perdu(2014). Afficher moinsAfficher plus

Détails du livre

Titre complet
Le Djihad et la mort
Auteur
Format
Grand Format
Publication
01 janvier 2016
Audience
Adulte - Grand Public
Pages
176
Taille
18.6 x 13.3 x 1.6 cm
Poids
207
ISBN-13
9782021327045
Livré entre : 14 décembre - 19 décembre
Livraison gratuite (FR) à partir de 35,00 € de livres neufs
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