La nuit blanche

Entre histoire et théâtre,La Nuit blanche raconte un fait divers de 1770. Pierre, un jeune homme de dix-huit ans, est rompu en place de Cambrai pour avoir entretenu de mauvaises rumeurs contre les notables de la ville. Et blasphémé contre le Roi. Arlette Farge, historienne du XVIIIe siècle, auteur de nombreux ouvrages sur la violence à Paris et sur l'opinion publique, a publié en 1982 avec Michel FoucaultLe Désordre des famille. Elle s'est aussi intéressée à la relation intrigante que la photographie entretient avec les siècles passés. Guidée par un savoir intime des archives, Arlette Farge invente un langage pour restituer des scènes de vie ordinaire au XVIIIe siècle. La lumière, l'eau, la ville mobile et furtive sont happées par les mots de l'historienne qui recrée ainsi tout un univers visuel. Charlotte, la fiancée de Pierre, est la silhouette mutine qui accompagne la douleur de la mère et du fils. La « nuit blanche » est la nuit précédant l'exécution d'un condamné.Arlette Farge a publié au Seuil Le Goût de l'archive (1989), Dire et mal dire dire (1992), Le Cours ordinaire des choses dans la cité du XVIIIe siècle (1994), Des lieux pour l'histoire (1997) et La Chambre à deux lits et le Cordonnier de Tel-Aviv (2000).Biographie de l'auteurArlette Farge a publié dans "La Librairie du XXIe siècle" Le Goût de l'archive (1989), Dire et mal dire (1992), Le Cours ordinaire des choses dans la cité du XVIIIe siècle (1994) et Des lieux pour l'histoire (1997).