Chronique de la correspondance

Name: Chronique de la correspondance
Brand: Editions Chronique
SKU: GD-9782205059335
Price: 99.0 EUR
Availability: OutOfStock
Rating: 1.0 (1 reviews)

1.0

(1)

Audience : Adulte - Haut niveau

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Des tablettes d'argile de Sumer au fameux «J'accuse» d'Emile Zola, des billets doux de Bonaparte aux lettres de la Grande Guerre, des épîtres de saint Paul au courrier électronique... l'histoire de la correspondance reflète la mémoire des hommes et des civilisations. Les lettres sont en effet les témoignages de l'évolution de l'humanité, et leur lecture fait surgir aussi bien un petit commerçant de l'Egypte ancienne ou un poilu de Verdun que Richard Coeur de Lion ou le général de Gaulle. Moyens de communication par excellence, elles sont aussi le support de la pensée et de l'imagination. Que l'on songe aux lettres de Voltaire ou de Rousseau, qui ont préparé la Révolution, ou encore aux chefs-d'oeuvre de la littérature épistolaire comme «Les Liaisons dangereuses»... Au fil de la belle histoire du courrier, ce livre illustré consacre également une large place aux moyens qui rendent la correspondance possible. Qui a inventé le papier ? Quelle était la composition des encres à Rome ? Quand sont apparus les premiers stylos et les premières machines à écrire ? Mais aussi comment était distribué le courrier en Chine ? Quand ont été installées les premières boîtes à lettres à Paris ? Autant de questions, parmi cent autres, dont le lecteur trouvera la réponse dans cet ouvrage unique en son genre. Une matière d'une richesse exceptionnelle et une iconographie somptueuse font de «Chronique de la correspondance» à la fois un grand «documentaire» historique et un ouvrage de référence. Extrait Extrait de l'avant-propos de Jean-Pierre Guéno Directeur des éditions Radio France : Longtemps, l'homme ne fut capable que de colorier la roche de ses cavernes avec la poudre blanche de la craie, avec la poudre noire du charbon de bois, avec du jaune d'oeuf, avec du fiel, de la fiente, de la boue, avec du pollen, du miel, de la sève ou de la résine, avec des décoctions de fleurs, de mousses, de plantes ou de fruits, avec du sang, avec de l'urine, avec de la graisse, avec du jus de cuir bouilli... À l'échelle de l'histoire des dinosaures, qui ont occupé notre terre pendant 140 millions d'années, les 20 siècles de notre histoire moderne ne représentent pas même l'épaisseur d'une virgule... Pour que naisse la lettre, il a d'abord fallu attendre 5 à 7 millions d'années : entre 50000 et 70000 siècles ! L'écriture était sans doute contenue dans la magie du verbe mais ne s'exprimait pas... Il fallut pour cela que l'homme se mette à combiner la parole et l'image pour mieux chercher à traduire le sens de ses divinations, pour prouver à la postérité, 7450 siècles après avoir inventé le feu, 600 siècles après avoir inventé le langage, qu'il était capable de communiquer avec les dieux... Alors, il y a 5000 ans, les devins et les mages devinrent progressivement des lecteurs puis des écrivains : ils furent capables de nous transmettre leur interprétation du message des dieux et de la langue des étoiles. Le mot lettre n'est donc pas seulement le résultat d'une formidable et très lente conquête : il est un mot magique. On ne sait jamais s'il évoque le contenu ou le contenant : la lettre en elle-même ou les lettres qui la composent... Il est certain que les premières missives devaient prouver que l'homme a toujours su compter avant même de savoir lire et écrire... Les sorciers, les devins et les prêtres ont très vite cédé leur place aux comptables, aux militaires et aux marchands... N'en déplaise aux rêveurs, les inventaires patrimoniaux, les factures, les reconnaissances de dettes, les «lettres au porteur», les ordonnances de justice et les ordres des chefs de guerre ont toujours composé l'essentiel de la correspondance humaine, comme le font aujourd'hui les courriers générés par le marketing direct... L'homme n'a pu penser que très tardivement qu'il pourrait peut-être revivre ses paradis perdus en ne vivant que d'amour et d'eau fraîche. Et le miracle, c'est qu'il soit resté une place dans la masse de cette correspondance d'a Afficher moinsAfficher plus

Editions Chronique

Chronique de la correspondance

1.0

(1)

5,45 €

31,00 € -82%

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Des tablettes d'argile de Sumer au fameux «J'accuse» d'Emile Zola, des billets doux de Bonaparte aux lettres de la Grande Guerre, des épîtres de saint Paul au courrier électronique... l'histoire de la correspondance reflète la mémoire des hommes et des civilisations. Les lettres sont en effet les témoignages de l'évolution de l'humanité, et leur lecture fait surgir aussi bien un petit commerçant de l'Egypte ancienne ou un poilu de Verdun que Richard Coeur de Lion ou le général de Gaulle. Moyens de communication par excellence, elles sont aussi le support de la pensée et de l'imagination. Que l'on songe aux lettres de Voltaire ou de Rousseau, qui ont préparé la Révolution, ou encore aux chefs-d'oeuvre de la littérature épistolaire comme «Les Liaisons dangereuses»... Au fil de la belle histoire du courrier, ce livre illustré consacre également une large place aux moyens qui rendent la correspondance possible. Qui a inventé le papier ? Quelle était la composition des encres à Rome ? Quand sont apparus les premiers stylos et les premières machines à écrire ? Mais aussi comment était distribué le courrier en Chine ? Quand ont été installées les premières boîtes à lettres à Paris ? Autant de questions, parmi cent autres, dont le lecteur trouvera la réponse dans cet ouvrage unique en son genre. Une matière d'une richesse exceptionnelle et une iconographie somptueuse font de «Chronique de la correspondance» à la fois un grand «documentaire» historique et un ouvrage de référence. Extrait Extrait de l'avant-propos de Jean-Pierre Guéno Directeur des éditions Radio France : Longtemps, l'homme ne fut capable que de colorier la roche de ses cavernes avec la poudre blanche de la craie, avec la poudre noire du charbon de bois, avec du jaune d'oeuf, avec du fiel, de la fiente, de la boue, avec du pollen, du miel, de la sève ou de la résine, avec des décoctions de fleurs, de mousses, de plantes ou de fruits, avec du sang, avec de l'urine, avec de la graisse, avec du jus de cuir bouilli... À l'échelle de l'histoire des dinosaures, qui ont occupé notre terre pendant 140 millions d'années, les 20 siècles de notre histoire moderne ne représentent pas même l'épaisseur d'une virgule... Pour que naisse la lettre, il a d'abord fallu attendre 5 à 7 millions d'années : entre 50000 et 70000 siècles ! L'écriture était sans doute contenue dans la magie du verbe mais ne s'exprimait pas... Il fallut pour cela que l'homme se mette à combiner la parole et l'image pour mieux chercher à traduire le sens de ses divinations, pour prouver à la postérité, 7450 siècles après avoir inventé le feu, 600 siècles après avoir inventé le langage, qu'il était capable de communiquer avec les dieux... Alors, il y a 5000 ans, les devins et les mages devinrent progressivement des lecteurs puis des écrivains : ils furent capables de nous transmettre leur interprétation du message des dieux et de la langue des étoiles. Le mot lettre n'est donc pas seulement le résultat d'une formidable et très lente conquête : il est un mot magique. On ne sait jamais s'il évoque le contenu ou le contenant : la lettre en elle-même ou les lettres qui la composent... Il est certain que les premières missives devaient prouver que l'homme a toujours su compter avant même de savoir lire et écrire... Les sorciers, les devins et les prêtres ont très vite cédé leur place aux comptables, aux militaires et aux marchands... N'en déplaise aux rêveurs, les inventaires patrimoniaux, les factures, les reconnaissances de dettes, les «lettres au porteur», les ordonnances de justice et les ordres des chefs de guerre ont toujours composé l'essentiel de la correspondance humaine, comme le font aujourd'hui les courriers générés par le marketing direct... L'homme n'a pu penser que très tardivement qu'il pourrait peut-être revivre ses paradis perdus en ne vivant que d'amour et d'eau fraîche. Et le miracle, c'est qu'il soit resté une place dans la masse de cette correspondance d'a Afficher moinsAfficher plus